Mon parcours
Rien ne me prédestinait à devenir un jour conteuse marionnettiste si ce n'est, depuis l'enfance, un goût immodéré pour la lecture et une fascination pour la marionnette : j'ai construit mon premier castelet, fait de bric et de broc, vers l'âge de 8 ans.
Après des études supérieures en comptabilité et fiscalité de l'entreprise et quelques expériences non convaincantes dans le monde du travail, je mets ma vie professionnelle entre parenthèses pour m'occuper de mes trois enfants.
Je monte des petits spectacles, juste pour leur plaisir et le mien.
Après ces quelques années à pouponner, je rejoins la vie professionnelle et je deviens associée d'un cabinet d'expertise comptable. J'exerce ce métier pendant 10 ans.
Je continue à créer des spectacles, en famille !
En 2002, je crée ma compagnie amateur, et j'organise en parallèle pendant 4 ans, "Le Rendez-vous de la Marionnette", un festival pour jeune public.
À l'occasion d'un stage je tombe ... dans la délicieuse Marmite des Contes !
Je découvre l'Art de Conter et cet immense folklore des contes et légendes traditionnels. Je jongle tant bien que mal entre vie professionnelle, vie familiale, et mes activités dans le spectacle qui prennent de plus en plus de place.
Peu à peu, mes spectacles s'orientent vers le conte, tandis que la marionnette devient mineure. Mais surtout, une idée folle germe dans ma tête.
Et un matin de printemps 2008, c'est le grand jour ! J'abandonne l'expertise-comptable pour devenir conteuse à temps plein. Rapidement, j'atteins le Graal : le statut d'intermittente du spectacle.
Aujourd'hui, je me tourne également vers le public adulte. Et j'ai la chance de faire partie des ateliers d'Henri Gougaud, ce grand conteur que l'on ne présente plus.
S'il m'est arrivé au début de mon métier de conteuse d'inventer des histoires, aujourd'hui je préfère puiser dans le répertoire des contes traditionnels, des fables et des légendes de la région, de France, d'Europe et d'ailleurs.
Mes sources :
Evidemment les incontournables frères Grimm que me demandent régulièrement les programmateurs. Mais aussi, parmi les nombreux livres de collectage de France et d'ailleurs que je parcours, je citerai sans ordre de préférence : Afanassiev (contes de Russie), Calvino (contes d'Italie), et plus près de chez nous, Claude Seignolle, Henri Gougaud et l'incontournable bible des conteurs : le conte populaire français de Delarue et Ténèze.
Parfois, je sors du registre du conte traditionnel et j'adapte des fables. J'aime aussi piocher dans les histoires de Sara Cone Bryant adaptées pour la plupart de la tradition.
Ayant décidé depuis quelque temps de me tourner également vers un public adulte, mon choix se porte actuellement sur les contes occitans à partir du travail de : Daniel Fabre, Jacques Lacroix, Antonin Perbosc, Jean-François Bladé et Louis Lambert, entre autres.
Et mon diato !
Je viens toujours avec mon diato (accordéon diatonique). Je ne joue que des airs traditionnels (valses, polkas, mazurkas, etc ...). Parfois je m'amuse à y rajouter des paroles ou à "détourner" des comptines, lorsque je conte aux petites oreilles.
Mon répertoire

Je ne conte jamais pour le jeune public sans les marionnettes que je crée dans mon atelier. Bien que toujours présentes, les marionnettes sont toutefois mineures dans mes spectacles pour laisser la part belle à l'Art du Conte.
Très sensible aux enjeux écologiques, je n'utilise jamais de latex, matériau très en vogue chez les marionnettistes, mais trop agressif à mon goût pour l'environnement. Quitte à paraître un peu rétro, je préfère créer avec du papier mâché. Mais aussi avec du tissu, du carton, du bois et bien sûr de la récup.
Je peins la plupart de temps avec de l'acrylique et j'utilise de la colle à l'eau.
Je crée aussi les petits décors de mes spectacles. J'aime beaucoup construire des maisons, très présentes dans les contes que j'adapte.
Marionnettes & Décors

J'adore porter sur scène des petits chapeaux ridicules que je fabrique ou que je customise. Et comme je le disais plus haut, je n'arrive jamais sans mon "diato".
Ami programmateur, vous qui souvent faites le maximum pour bien m'accueillir, ne soyez pas vexé si je refuse votre tasse de café, je n'en bois jamais. Je préfère un thé, une tisane, ou de l'eau. Et si vous voulez m'offrir le repas, je ne mange pas de viande (je sens que mes manies vont commencer à vous agacer !)
J'apprécierai un petit coin tranquille pour me mettre en tenue, et s'il y a un miroir, je serai sensible à ce grand luxe.
Enfin, si vous avez besoin de visuels pour communiquer sur ma venue, n'hésitez pas à me les demander. Il arrive malheureusement que des programmateurs se servent directement sur mon site ou les réseaux sociaux et utilisent une photo qui n'a rien à voir avec le spectacle que je viens présenter. C'est dommage !!
Vous remarquerez qu'avant la séance, quand cela est possible, j'aime bien ne pas être loin lorsque vous accueillez le public, pour sentir l'atmosphère de la salle, voire échanger quelques mots avec les spectateurs.